Publié dans Société

Suivi de reboisement - Les drones en action !

Publié le jeudi, 21 mars 2024

Une innovation. Le suivi du reboisement de cette année se démarque par l’utilisation des nouvelles technologies, en particulier le « drone mapping ». « Quatre drones de grande taille, pesant environ 8 kg de chaque, entrent en action pour suivre de près l’évolution des arbustes plantés. Ces appareils peuvent survoler pendant 3 heures et couvrir jusqu’à 30 km de surface », avance Max Andonirina Fontaine, ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD). D’ailleurs, l’implication de l’usage des drones dans le reboisement des zones difficiles d’accès a débuté il y a quelques temps et se poursuit actuellement.

Outre le suivi des jeunes plants, ces drones peuvent également être utilisés pour semer les graines ou encore détecter à temps les risques de feux dans la brousse, les forêts et les aires protégées. Ils peuvent aussi repérer les tentatives d’exploitation illicite de ressources naturelles. Leur opérationnalisation a pu se faire grâce au projet « Mionjo ».

Taux de réussite satisfaisant

Neuf arbustes sur 10 ont poussé. C’est le cas au Tanà-Masoandro Imerintsiatosika, le lieu qui a accueilli le lancement de la campagne nationale de reboisement de cette année avec le Président de la République et le Premier ministre avec les membres du Gouvernement, le 26 janvier dernier. Près de 2 mois après, une forte délégation conduite par le MEDD est revenue sur place hier pour le suivi du reboisement et l’entretien des arbustes mis en terre, dans le cadre de la Journée internationale de la forêt. Un évènement tenu en présence des habitants d’Imerintsiatosika, des autorités locales, des communautés de base ou VOI, des représentants ministériels ainsi que des partenaires techniques et financiers. « Le taux de réussite du reboisement dans ce site avoisine les 85 à 90 % », confirme le ministre de tutelle. 

« Planter des arbres n’est efficace sans suivi et entretien régulier des jeunes plants. Je fais appel et encourage tous ceux qui se sont mobilisés pour contribuer à la reforestation de Madagascar à revenir sur leurs sites pour ce faire, en collaboration avec les communautés locales », ajoute-t-il. D’ailleurs, le suivi régulier des arbustes constitue une stratégie pérenne du reboisement.

Notons qu’au niveau national, 44.000 ha de surface ont été reboisés jusqu’ici, soit plus de la moitié de l’objectif de 75.000 ha atteint en quelques mois.

 

P.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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